Mon
parcours
jusqu'à
présent
En fait, il s’agit du parcours sommaire de l’auteur de plusieurs des articles et messages publiés sur ce site.
Depuis quelque temps déjà, il s’est lui-même posé les questions suivantes : « Est-ce bien de sonder les Écritures pour savoir si ce qui nous est enseigné est vrai ? Est-ce bien de le faire concernant l’enseignement reçu… peut-être depuis longtemps ? Alors, ce serait correct de se poser des questions sur l’enseignement reçu, peu importe la ou les sources humaines de cet enseignement, toujours à la lumière de la Parole de Dieu, bien sûr ? Les questions que l’auteur s’est posées ne concernaient aucune doctrine biblique essentielle ; elles touchaient plutôt les temps de la fin, des questions eschatologiques concernant un système d’interprétation des Écritures, ainsi que des visions ou positions ou points de vue eschatologiques.
Son questionnement, ses lectures, l’écoute de messages vidéo et ses recherches l’ont amené à tirer des conclusions étonnantes qui l’ont fortement ébranlé et qui ont radicalement modifié ses convictions quant aux temps de la fin, et particulièrement quant à la chronologie des événements des temps de la fin.
Alors, comment en est-il arrivé là où il en est aujourd’hui ?
Dans le cadre d’un certain message, l’auteur a mentionné que l’étude des prophéties bibliques constitue son « dada », son sujet préféré, si vous voulez.
Au cours de plus de 45 ans de vie chrétienne, il a appris beaucoup de choses.
Au fil de ses lectures, et en particulier le livre de Daniel, le chapitre 24 de Matthieu et le livre de l’Apocalypse, il s’est demandé où nous en sommes par rapport aux temps de la fin.
Il a assis son questionnement et son raisonnement sur six éléments principaux :
- Le retour d’Israël dans le pays promis (du moins actuellement une partie du pays promis), retour lié à la durée de la génération mentionnée en Matthieu 24 (mai 1948 à mai 2025, c’est 77 ans) ; le Psaume 89 parle d’une durée de vie de 80 ans pour les plus vigoureux ;
- Les signes dont a parlé le Seigneur dans Matthieu 24, signes qui ressemblent beaucoup à ce qui se passe aujourd’hui, en fréquence et en intensité croissantes
; - La condition morale du monde actuel, comme aux jours de Noé, sinon pire
; - Les éléments qui doivent être et qui sont en place en vue de l’accomplisse-
ment des prophéties des temps de la fin (préparation pour le conflit
d’Ézéchiel 38 et 39, l’identité numérique, l’intelligence artificielle, la MNBC
(CBDC), tout cela en lien avec Apoc. 13) ;
- La croyance selon laquelle nous approchons de la fin de 6000 ans d’histoire de l’homme (ce que les pères de l’Église croyaient) ;
- Le parallèle entre ces 6000 ans et les six jours de la création, où chaque jour correspond à 1000 ans d’histoire de l’humanité.
Au bout du compte, cet auteur a conclu que :
- Il y aura bien une fin à l’histoire humaine sur cette terre, et certainement une fin à l’ère actuelle ;
- La fin nous a atteint ; nous en serions à quelques années près ;
- 4000 ans d’histoire se sont écoulés jusqu’à la première venue de Christ, et tout près de 2000 ans depuis son départ
; - Le 7e jour de la création, le jour où Dieu s’est reposé, constitue une image du millénium ;
- La grande majorité des croyants ont été mal enseignés. Ils ignorent ce qui les attend et, conséquemment, ils ne sont pas prêts à faire face à ce qui s’en vient
; - Ils doivent connaître la vérité.
L’auteur s’est donc permis de reconsidérer ce qu’on lui avait enseigné depuis plus de 45 ans, en ce qui regarde les événements des temps de la fin et leur chronologie ; ce que lui-même a enseigné d’ailleurs.
Ceci dit, il a affirmé que son parcours relativement récent lui a permis d’apprendre beaucoup de vérités, lesquelles il croit plus fortement attestées par les Écritures que la position qui était la sienne depuis des décennies (dispensationaliste et pré-tribulationiste).
En Jean 8, verset 32, il est écrit : « Et il [le Seigneur] dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira [ou libérera.] »
Celui qui croit tout savoir sur un sujet cesse d’apprendre, et c’est à partir du moment où l’on cesse d’apprendre, d’examiner ou d’apporter des correctifs que l’on cesse de grandir.
En terminant, l’auteur tient à ajouter qu’une conviction ou une autre, quant au moment de l’enlèvement (le thème central des articles et messages) ne doit pas constituer une cause de division entre les croyants. Il ne s’agit pas de questions doctrinales !
Voici ce qui lui a mis la puce à l’oreille, à la suite de son questionnement, de toutes ses lectures et de toutes ses recherches.
Dans son commentaire sur le livre de l’Apocalypse, et en particulier le chapitre 6 du livre, John Walvoord a écrit ce qui suit :
Le livre de l’Apocalypse concerne-t-il les sept années anticipées en Daniel 9. 27 [connues sous l’appellation « sept ans de tribulation »] ou seulement les derniers trois ans et demi, souvent appelés « la grande tribulation » ou encore « le temps de détresse pour Jacob [Israël] » (Jér. 30. 7; Dan. 12. 1; Matt. 24. 21) ?
Et Walvoord de répondre à sa question :
Parce que « la grande tribulation » est spécifiquement mentionnée en Apocalypse 7. 14, et que la même période est appelée « le grand jour de la colère » (6. 17), il semble que nous sommes en présence d’une identification claire de Daniel 9. 27 avec les événements de l’Apocalypse.
La plupart des exposants (de la Parole de Dieu) assument que les événements qui commencent au chapitre 6 couvrent la totalité de la période de sept ans. Toutefois, le livre de l’Apocalypse ne fait jamais référence à une période de sept ans, mais fréquemment à une période de trois ans et demi ou 42 mois (Apoc. 11. 2 ; 13. 5 entre autres).
Parce que les événements du chapitre 6 et suivants semblent coïncider avec « la grande tribulation », plutôt que le temps de paix de la première moitié des sept ans (1 Thes. 5. 3), nous avons de bonnes raisons de conclure que ces grands événements sont compactés dans les derniers trois ans et demi avant le retour de Christ sur la terre.
Tout au moins à partir du 4e sceau (6. 7, 8), les événements qui y sont décrits sont en anticipation d’un temps de trouble sans précédent.
Wow ! Les tenants et enseignants du point de vue pré-tribulationiste reconnaissent l’existence d’une période de sept ans avant le retour de Christ, et celle d’une période de grande tribulation à partir du milieu de ces sept ans, ils soutiennent aussi (à tort, comme nous le verrons) que la colère de Dieu déferlera tout au long des sept ans.
Mais ce n’est pas ce que Walvoord laisse entendre au sujet de la colère de Dieu. En lisant le commentaire de cet estimé érudit, l’auteur a déduit que la réflexion de Walvoord ne coïncidait donc pas avec la position pré-tribulation traditionnelle, position que ce dernier a lui-même défendue bec et ongles.
Vous pouvez comprendre la consternation de l’auteur. Il n’en croyait pas ses yeux ! C’est une des choses qui l’ont poussé à poursuivre sa recherche à l’égard de tout ce qu’on lui avait enseigné concernant les temps de la fin et la chronologie des événements futurs.
Cela l’a conduit, en premier lieu, à remettre en question le concept du dispensationalisme, élément charnière de premier plan en eschatologie (étude des temps de la fin).
Ceci dit, toute étude eschatologique sérieuse, saine et sincère doit nécessairement inclure au départ une évaluation, voire une réévaluation incontournable d’un des éléments eschatologiques charnières : le dispensationalisme.
Vous êtes invités à écouter les messages et à lire les articles de ce site pour en apprendre davantage sur la position actuelle adoptée par l’auteur, à la lumière de la Parole de Dieu, bien sûr !