Israël est au centre de tout

Par David Ettinger et David Rosenthal, 4 mars 2025 (autorisé par Zion’s Hope)

L’importance capitale d’Israël dans le plan de Dieu pour la rédemption de l’humanité est clairement révélée dans le tout premier livre de la Bible.

Dieu a instruit un homme appelé Abram (Abraham par la suite) qu’il devait quitter Ur, en Chaldée, pour se rendre en Canaan (Genèse 12. 1). Dieu lui a dit :

Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront, et toutes les familles de la terre seront bénies en toi (Genèse 12. 2, 3).

Dieu a promis à Abraham fécondité et bénédictions, une descendance aussi nombreuse que les étoiles (Genèse 15. 5) et la concession éternelle d’une terre (Genèse 17. 8). Depuis lors, Israël est « la prunelle de l’œil [de Dieu] » (Zacharie 2. 8). D’ailleurs, l’existence ininterrompue de ce peuple en constitue la preuve convaincante. L’histoire est remplie de rapports détaillés de nations, royaumes et empires qui ont essayé, sans succès, d’effacer Israël de la face de la terre. Dans certains cas, les nations qui ont attaqué ont été elles-mêmes détruites.

Une autre preuve de la place spéciale qu’Israël occupe dans le cœur de Dieu, c’est qu’après près de 2000 ans de dispersion sur la face de la terre, Dieu a miraculeusement ramené son peuple sur le même territoire qu’il avait occupé aux jours de l’antiquité, sans oublier la préservation de la même langue ancienne. Aucune autre nation ne peut affirmer une chose pareille.

Tragiquement toutefois, aujourd’hui, de nombreuses personnes au sein du christianisme  estiment qu’Israël est peu ou pas pertinent du tout quant au plan futur de Dieu pour le monde. Elles croient que cette pertinence « était » mais qu’elle n’est plus depuis la mort, la mise au tombeau, la résurrection et l’ascension de Jésus, qui était, bien sûr, Juif et Israélite.

Il est vrai que la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ n’est pas que pour Israël, mais pour toute l’humanité, jusqu’aux quatre coins de la terre, mais c’est également vrai que Dieu n’a jamais résilié les promesses inconditionnelles qu’il a faites à Abraham et à ses descendants.

Plus tard, Dieu a fait alliance avec le roi David d’Israël, alliance échafaudée sur l’alliance abrahamique précédente. Dieu a promis à David qu’il établirait une dynastie éternelle avec à sa tête, un jour, le grand fils de David, une référence ultime à Jésus-Christ au moment de sa seconde venue, alors qu’il reviendra comme roi pour régner sur le monde à partir de Jérusalem. Ces alliances inconditionnelles, établies par Dieu avec son peuple choisi, restent aussi réelles, pertinentes et solides comme le roc aujourd’hui comme elles l’étaient au départ.

Elles constituent le fondement du plan futur de Dieu pour le monde. Néanmoins, et tristement, ce genre d’enseignement concernant Israël et les promesses divines rattachées aux alliances est chose rare ou jamais entendu dans de nombreuses églises. Mais il est une chose encore plus troublante, soit un point de vue théologique connu sous le nom de « théologie de remplacement »  ou le 
« supersessionisme », qui promouvoit la croyance selon laquelle l’Église a remplacé (supplanté) Israël, et que les promesses faites à ce peuple dans l’Ancien Testament ont été transférées à l’Église d’une manière ou d’une autre.

Quel désastre ! Une telle mésinterprétation ou un tel mépris pur et simple du rôle central d’Israël, tant au niveau historique que prophétique, a été la cause de confusion significative parmi les chrétiens et de tort incommensurable à l’endroit de l’Église. Alors que plusieurs chrétiens estiment qu’Israël n’a pas de pertinence et qu’il n’en aura pas, Dieu estime qu’Israël est crucial en ce qui concerne son plan futur pour la rédemption ultime de l’humanité. Même si, au cours de son histoire, Israël a erré loin de Dieu, ce peuple reste l’objet sous-jacent de son amour, de ses soins et de sa préservation.

Dans cette optique, considérons ensemble plusieurs passages (sans que ce soit exhaustif) touchant ce que Dieu dit au sujet d’Israël.

Israël, peuple choisi de Dieu

Car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu ; l’Éternel, ton Dieu, t’a choisi pour que tu sois un peuple qui lui appartienne entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre (Deutéronome 7. 6).

Postérité d’Abraham, son serviteur, enfants de Jacob, ses élus (Psaumes 105. 6).

Écoute maintenant, ô Jacob, mon serviteur ! O Israël, que j’ai choisi ! (Ésaïe 44. 1)

Note : 1 Pierre 2. 9 fait référence aux croyants en Christ comme étant une 
« génération choisie », et c’est ce que nous sommes. Nous partageons cette responsabilité et cet honneur avec les croyants (rachetés) d’Israël aujourd’hui.

Le but de Dieu pour Israël

Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrai entre tous les peuples, car toute la terre est à moi ; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte (Exode 19. 5, 6).

Note : Cette condition deviendra une réalité et cette promesse trouvera son accomplissement  pendant le royaume millénaire.

Vous êtes mes témoins, dit l’Éternel, vous, et mon serviteur que j’ai choisi, afin que vous le sachiez, que vous me croyiez et compreniez que c’est moi… (Ésaïe 43. 10).

Israël béni

Ainsi parle maintenant l’Éternel, qui t’a créé, ô Jacob ! Celui qui t’a formé, ô Israël! Ne crains rien, car je te rachète, je t’appelle par ton nom : tu es à moi ! (Ésaïe 43. 1)

Leur race sera connue parmi les nations, et leur postérité parmi les peuples ; tous ceux qui les verront reconnaîtront qu’ils sont une race bénie de l’Éternel (Ésaïe 61. 9).

Sur tes murs, Jérusalem, j’ai placé des gardes ; ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l’Éternel, point de repos pour vous ! Et ne lui laissez aucune relâche, jusqu’à ce qu’il rétablisse Jérusalem et la rende glorieuse sur la terre (Ésaïe 62. 6, 7).

Israël protégé

Voici, ils seront confondus, ils seront couverts de honte, tous ceux qui sont irrités contre toi ; ils seront réduits à rien, ils périront, ceux qui disputent contre toi (Ésaïe 41. 11).

Ainsi parle l’Éternel, qui a fait le soleil pour éclairer le jour, qui a destiné la lune et les étoiles à éclairer la nuit, qui soulève la mer et fait mugir ses flots, lui dont le nom est l’Éternel des armées ; si ces lois viennent à cesser devant moi, dit l’Éternel, la race d’Israël aussi cessera pour toujours d’être une nation devant moi. Ainsi parle l’Éternel : Si les cieux en haut peuvent être mesurés, si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, alors je rejetterai toute la race d’Israël, à cause de tout ce qu’ils ont fait, dit l’Éternel (Jérémie 31. 35-37).

Israël placé au-dessus de toutes les nations

Et c’est à tes pères seulement que l’Éternel s’est attaché pour les aimer ; et, après eux, c’est leur postérité, c’est vous qu’il a choisis d’entre tous les peuples, comme vous le voyez aujourd’hui (Deutéronome 10. 15).

Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront, des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses entiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel (Ésaïe 2. 2, 3).

Israël non rejeté

Toi, que j’ai pris aux extrémités de la terre, et que j’ai appelé d’une contrée lointaine, à qui j’ai dit : Tu es mon serviteur, je te choisis, et ne te rejette point ! (Ésaïe 41. 9)

Je dis donc : Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Loin de là ! (Rom. 11. 1)

Israël racheté et restauré

Israël, mets ton espoir en l’Éternel ! Car la miséricorde est auprès de l’Éternel, et la rédemption est auprès de lui en abondance. C’est lui qui rachètera Israël de toutes ses iniquités (Psaumes 130. 7, 8).

Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages : une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée. Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il détournera de Jacob les impiétés ; et ce sera mon alliance avec eux, lorsque j’ôterai leurs péchés (Romains 11. 25-27).

Une Bible centrée sur Israël

Ceux qui rejettent Israël, ou qui croient qu’Israël n’est plus pertinent quant au plan futur de Dieu pour la rédemption de l’humanité, vont se débattre en vain pour nier la profusion de passages bibliques qui prouvent que Dieu n’en a pas fini avec Israël.

Certaines personnes soutiennent que la vaste majorité des passages en question proviennent de l’Ancien Testament, mais cet argument n’est pas convaincant. Dieu a exprimé sa considération pour Israël irréfutablement et explicitement dans l’Ancien Testament, et nulle part dans le Nouveau Testament a-t-il désavoué ou déclaré cela nul et non avenu.

C’est clair que Dieu entretient un amour profond et infini pour Israël. Tristement, plusieurs de nos églises (sauf pour certaines exceptions notoires) font peu pour imprégner cela dans le cœur des croyants. Oui, Dieu aime ses enfants rachetés par le sang de Christ, et les églises s’empressent de l’enseigner correctement, mais Dieu aime aussi l’Israël rebelle et il anticipe le jour où il restaurera ce peuple à lui-même. Malheureusement, l’Église reste souvent muette, le moment venu d’enseigner le troupeau d’aimer aussi Israël, c’est-à-dire aimer ce que Dieu aime.

Quand les montagnes s’éloigneraient, quand les collines chancelleraient, mon amour ne s’éloignera point de toi, et mon alliance de paix ne chancellera point, dit l’Éternel, qui a compassion de toi (Ésaïe 54. 10).

Puissent nos églises reconnaître et affirmer la place centrale et légitime d’Israël comme peuple choisi et bien-aimé de Dieu, même alors que nous prions pour que les yeux de ce peuple puissent s’ouvrir pour recevoir leur Messie qui vient, le Seigneur Jésus-Christ.

Les génisses rousses 
et la lutte pour Al-Aqsa

Par David Rosenthal, 5 février 2025 (autorisé par Zion’s Hope)

Une des premières choses que vous dirait un stratège militaire d’expérience, c’est de « connaître votre ennemi ». Rien de secret au fait que l’organisation terroriste islamique Hamas nourrit une haine profondément enracinée pour Israël et qu’elle est obsédée par la destruction de l’État hébreux. C’est aussi bien connu que le Hamas, et des millions de zélotes islamiques partout dans le monde, sont motivés (et souvent incités) par leur idéologie religieuse et leurs aspirations politiques.

Mais une question doit être posée : « Comment et où croient-ils pouvoir atteindre leur objectif ultime ? » Comment ? Par la guerre et la conquête. Où ? La ville de Jérusalem. Nous en avons une preuve claire dans les événements du 7 octobre et dans les mois qui ont suivi cet horrible massacre.

Une chose très importante, quoique sous-rapportée, en lien avec cette attaque, concerne le fait que les leaders du Hamas ont choisi d’appeler leur opération « le déluge Al-Aqsa » ; il s’agit du nom de la mosquée islamique au toit gris, située sur le mont du Temple, à Jérusalem. Perché en haut du mur de soutien sud du temple, l’édifice est beaucoup moins connu de la plupart du monde qu’une autre structure islamique qui se dresse sur la sainte montagne, soit l’iconique Dôme du rocher, qui colore éminemment le panorama de Jérusalem.

Les trente-cinq acres de la plate-forme du mont du Temple, où les deux structures sont assises, sont connus des musulmans sous le nom d’Al-Haram al-Sharif (le noble sanctuaire), mais ils l’appellent aussi simplement Al-Aqsa. L’enceinte de la mosquée est hautement estimée aux yeux des musulmans comme étant le troisième lieu le plus saint du monde islamique, après La Mecque et Medina, en Arabie saoudite.

Mais pourquoi le Hamas accorderait-il le nom de code « le déluge Al-Aqsa » à une attaque militaire planifiée contre la partie sud d’Israël, à quelque cent vingt kilomètres de Jérusalem ? Pour la plupart du monde, l’appellation ne signifiait pas grand-chose, et elle a été largement ignorée, mais les islamistes pieux ont compris qu’il s’agissait d’un cri de ralliement pour les Palestiniens de la rive ouest du Jourdain, pour le Hezbollah au Liban et pour les musulmans de la région, un appel au jihad (guerre sainte islamique) et au « déluge » sur Jérusalem.

Le Hamas, les vaches rousses et le Texas

Des remarques récentes, exprimées par Abu Ubaida, porte-parole militaire principal de l’organisation terroriste, ont fourni d’autres preuves à l’effet que le Hamas avait la sainte cité dans sa mire. Au cours de son discours, qui marquait le centième jour de guerre dans Gaza, Ubaida a dressé la liste des motifs sous-jacents au massacre brutal d’innocents Israélites par le groupe terroriste, un certain 7 octobre. Horriblement, il a déclaré que « les Juifs amènent les vaches rousses » en Terre Sainte.

Les vaches auxquelles il faisait référence sont des génisses rousses transportées en Israël, en 2022, à grand tapage et dans l’enthousiasme, par Uvne Jérusalem, un groupe déterminé à voir un troisième temple érigé dans la sainte ville. Le groupe israélien s’était précédemment engagé à rechercher intensivement les bêtes rares, jusqu’à ce qu’il découvre un fermier chrétien du Texas qui fait l’élevage de génisses rousses ; une permission spéciale a été accordée pour importer les bovins en Israël. La signification religieuse des génisses rousses pour les Juifs et les chrétiens est enracinée dans le livre des Nombres, au chapitre 19, dans l’Ancien Testament, et dans la purification rituelle requise pour les sacrificateurs, en vue de leurs services dans le temple.

L’Éternel parla à Moïse et à Aaron, et dit : Voici ce qui est ordonné par la loi que l’Éternel a prescrite, en disant : Parle aux enfants d’Israël, et qu’ils t’amènent une vache rousse, sans tache, sans défaut corporel, et qui n’a point porté le joug. Vous la remettrez au sacrificateur Éléazar, qui la fera sortir du camp, et on l’égorgera devant lui. Le sacrificateur Éléazar prendra du sang de la vache avec le doigt, et il en fera sept fois l’aspersion sur le devant de la tente d’assignation. On brûlera la vache sous ses yeux ; on brûlera sa peau, sa chair et son sang, avec ses excréments (Nombres 19. 1-5).

En septembre 2022, les génisses texanes étaient âgées entre 1,5 et 2 ans, mais pour qu’elles répondent aux exigences religieuses strictes, en vue de la cérémonie rituelle de purification des sacrificateurs de service dans le temple, les génisses doivent être âgées minimalement de trois ans et être exemptes de toute tache, de toute imperfection corporelle et de tout poil noir. C’est pourquoi le timing de l’attaque par le Hamas, le 7 octobre 2023, est remarquable.

D’après les leaders du projet, deux exigences additionnelles doivent être satisfaites :

  • Premièrement, la cérémonie sacrificielle doit avoir lieu de l’autre côté de la vallée du Cédron, sur le mont des Oliviers, à un endroit qui s’aligne avec le temple original et le Saint des saints. Il y a plus de douze ans de cela, le rabbin Yitshak Mamo, d’Uvne Jérusalem, a acheté un lopin de terre sur le mont des Oliviers qui répondrait à cette exigence, rendant de ce fait possible
    l’accomplissement de la norme rituelle, associé au sacrifice d’une génisse rousse.

     
  • Deuxièmement, la cérémonie exige que les sacrificateurs soient purifiés. Selon The Temple Institute (l’Institut du Temple), autre organisation bien connue à Jérusalem qui aspire à la construction d’un troisième temple, des sacrificateurs juifs sont déjà prêts pour rétablir le système sacrificiel d’animaux.

    D’après des commentaires de la part du Hamas, il ne fait aucun doute que les islamistes sont pleinement conscients du désir de certaines organisations israéliennes de construire un troisième temple juif sur le mont du Temple. Évidemment qu’une telle entreprise constitue un sérieux affront pour tous les musulmans. Ceci dit, la référence du Hamas au fait qu’Israël ait importé des vaches rousses a constitué une incitation pour un jihad islamique contre Israël. Pour quel motif ? Pour celui de « défendre les lieux saints musulmans ».

     

Les Écritures précisent clairement qu’un autre temple juif sera construit à Jérusalem, conjointement au rétablissement de l’ancien système sacrificiel d’animaux en Israël (Daniel 9. 26, 27). Toutefois, la plupart des Juifs qui habitent en Israël ne partagent pas la vision touchant la reconstruction du temple, et la position officielle du gouvernement israélien consiste à maintenir le statu quo sur le mont du Temple. Qu’importe, il existe en Israël un faible sentiment qui prend de l’ampleur quant à un troisième temple qui s’élèverait majestueusement sur la sainte montagne de Sion.

La guerre à Gaza entre Israël et le Hamas ne constitue que la salve initiale d’une plus grande guerre qui plane au-dessus de Jérusalem tel un nuage noir. Je ne parle pas seulement de la guerre à venir, avec pour enjeu la Sainte cité dont les hommes seront témoins, mais d’une guerre spirituelle largement invisible qui fait rage même aujourd’hui entre Dieu et Satan et entre les Juifs et leurs ennemis.

Des os desséchés à une nation vivante ! 
Même les Israéliens séculiers participent inconsciemment 
au calendrier prophétique de Dieu

Par Amir Tsarfati, 27 avril 2025
Amir Tsarfati est un ancien gouverneur-adjoint de Jéricho, un guide touristique en Israël,
en plus d’être fondateur et président de Behold Israel.

Cette semaine, nous avons commémoré Yom HaShoah, le jour du Souvenir de l’Holocauste, jour où nous nous souvenons solennellement des six millions de Juifs tués brutalement dans le cadre d’un vrai génocide. Il s’agit d’une tragédie dont la grande majorité des Juifs ne se sont pas encore remis, même quatre-vingt ans plus tard.

Saviez-vous que ce jour solennel, de pair avec deux autres jours séculiers observés en Israël, accomplissent des prophéties bibliques ? C’est exact. Même des Israélites non religieux participent au calendrier prophétique de Dieu à leur insu.

Yom HaShoah et Yom Hazikaron constituent plus que des observances nationales, ces deux jours proclament puissamment l’exactitude de la Parole de Dieu.

Ceux parmi nous, qui prenons la Bible au sérieux, savons que les fêtes de l’Éternel (Lévitique 23), célébrées en Israël, peignent un portrait prophétique du plan de Dieu pour les temps de la fin. Cependant, ces observances modernes, souvent considérées comme des « traditions humaines » par l’Israélien moyen, s’érigent tels des signes de prophéties accomplies et de la fidélité de Dieu.

Comme petit-fils de survivants de l’Holocauste, ce sujet est pour moi profondément personnel. Mes grands-parents ont survécu à Auschwitz, puis ils se sont retrouvés en Israël en passant par Chypre ; ma mère est née dans un camp de détention. Arrivée en Israël, ma grand-mère a donné naissance à son fils, qui a tragiquement trouvé la mort, le jour de son 19e anniversaire de naissance, au cours de la Guerre d’attrition avec l’Égypte, alors que le navire de guerre israélien, sur lequel il travaillait, a été coulé.

Voici un fait crucial. Aussi horrible que fut l’Holocauste, cela n’a pas été à l’origine de la renaissance d’Israël. Cela a fait partie du calendrier prophétique de Dieu, mais il n’en fut pas la raison. Dieu avait déjà commencé la préparation du terrain, des décennies plus tôt, au moyen du premier aliyah, la vague d’immigration juive vers le pays d’Israël.

Réfléchissez à la vision d’Ézéchiel (chap. 37) d’une vallée remplie d’os desséchés, image saisissante du peuple juif dispersé parmi les nations. Au verset 11, Dieu dit explicitement à Ézéchiel : « Fils de l’homme, ces os, c’est toute la maison d’Israël. Voici, ils disent : Nos os sont desséchés, notre espérance est détruite, nous sommes perdus ! » Existerait-il une description plus appropriée du peuple juif après l’Holocauste ?

Qu’est-ce qui s’est produit par la suite ? Dieu déclare, aux versets 12 à 14 :

Prophétise donc, et dis-leur : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ouvrirai vos sépulcres, je vous ferai sortir de vos sépulcres, ô mon peuple, et je vous ramènerai dans le pays d’Israël. Et vous saurez que je suis l’Éternel, lorsque j’ouvrirai vos sépulcres, et que je vous ferai sortir de vos sépulcres, ô mon peuple ! Je mettrai mon Esprit en vous, et vous vivrez ; je vous rétablirai dans votre pays, et vous saurez que moi, l’Éternel, j’ai parlé et agi, dit l’Éternel.

C’est exactement ce dont notre génération a été témoin. Les survivants de l’Holocauste, ces os desséchés, ont été tirés des sépulcres de l’Europe et ils sont retournés en Israël. Non pas en Ouganda, en Argentine ou au Madagascar, comme certaines personnes avaient proposés pour des colonies juives, mais spécifiquement sur la terre d’Israël, tel que Dieu l’avait promis.

Ensuite, il y a Yom Hazikaron, le jour du Souvenir d’Israël, jour où l’on honore les soldats qui sont tombés en défendant Israël, ainsi que les victimes du terrorisme. Ma propre famille a fait l’expérience de pertes humaines ; mon oncle a trouvé la mort, le jour de son 19e anniversaire de naissance, au cours de la Guerre d’attrition, lorsqu’une attaque égyptienne a coulé un navire de guerre israélien.

En Israël, le jour du Souvenir précède immédiatement le jour d’Indépendance. Est-ce une coïncidence ? Difficilement ! Il s’agit d’un puissant rappel de ce que notre renaissance nationale nous a coûté. La liberté dont nous jouissons, nous la devons au prix du sang de ceux et celles qui ont défendu une petite parcelle de terre contre toute attente.

Réfléchissez à ceci. En 1948, les armées de cinq pays arabes se sont abattues contre le nouveau-né, Israël, peuplé de seulement 650 000 Juifs, dont plusieurs étaient des survivants de l’Holocauste. Aux yeux du monde, quelques jours suffiraient pour détruire Israël. Toutefois, contre toute attente, Israël n’a pas seulement survécu, mais le peuple juif s’est épanoui. Comme le déclare Zacharie 12, verset 8 :

En ce jour-là, l’Éternel protégera les habitants de Jérusalem, et le faible parmi eux sera dans ce jour comme David ; la maison de David sera comme Dieu, comme l’ange de l’Éternel devant eux.

Ceci nous amène à Yom Haatzmaut, le jour de l’Indépendance d’Israël. Le 14 mai 1948, David Ben-Gourion a déclaré l’établissement de l’État d’Israël.

En Ésaïe 66, verset 8, nous lisons :

Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui a jamais vu rien de semblable ? Un pays peut-il naître en un jour ? Une nation est-elle enfantée d’un seul coup ? À peine en travail, Sion a enfanté ses fils !

Plus qu’un événement politique, il s’agissait de l’accomplissement littéral d’une prophétie ancienne. Dieu a aussi promis, par la plume d’Ézéchiel (36. 8-10) :

Et vous, montagnes d’Israël, vous pousserez vos rameaux, et vous porterez vos fruits pour mon peuple d’Israël ; car ces choses sont près d’arriver. Voici, je vous serai favorable, je me tournerai vers vous, et vous serez cultivées et ensemencées. Je mettrai sur vous des hommes en grand nombre, la maison d’Israël tout entière ; les villes seront habitées, et l’on rebâtira sur les ruines.

Voyez Israël aujourd’hui. Lorsque Mark Twain a visité le pays, en 1867, il l’a décrit comme « un pays désolé », « un espace silencieux funèbre », « une désolation ». Aujourd’hui, Israël compte des villes florissantes, une agriculture remarquable, et une technologie à la fine pointe ; le désert fleurit littéralement !

De nombreux Juifs séculiers observent ces trois jours sans réaliser qu’ils participent à l’accomplissement de prophéties bibliques. Pour eux, il s’agit d’observances nationales séculières, alors qu’ils jouent en réalité un rôle dans le calendrier prophétique de Dieu. Cela me rappelle les paroles de Dieu par la bouche de Pierre (Actes 10. 15) : « Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. » Parfois, ce qui semble être quelque chose de commun ou de séculier, à l’œil humain, fait en réalité partie du saint plan de Dieu.

En Malachie 3, verset 6, Dieu déclare : « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés. » Si Israël existe encore aujourd’hui, c’est en vertu de la nature divine qui ne change pas. C’est pour cette raison que la minuscule nation d’Israël, entourée d’ennemis, continue de prospérer contre toute attente.

Ainsi, la prochaine fois que quelqu’un affirmera que la renaissance d’Israël n’a été que le résultat d’un « accident politique », ou d’une réponse à l’Holocauste, souvenez-vous des os desséchés d’Ézéchiel, des promesses de Dieu de ramener son peuple dans ses terres, et rappelez-vous que ce que plusieurs considèrent comme quelque chose de commun, de séculier, ou comme une coïncidence, Dieu s’en sert pour accomplir ses saints objectifs. Rappelez-vous aussi que le Dieu qui a dispersé le peuple d’Israël est le même qui l’a rassemblé, et il va terminer ce qu’il a commencé.

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