Que Dieu nous en préserve ! 
La théologie de remplacement constitue 
une tentative de miner 
la crédibilité de Dieu, le Tout-Puissant !

Par Jonathan Brentner, 27 décembre 2024

Aujourd’hui, au sein des églises, il est de plus en plus populaire d’affirmer que Dieu a remplacé Israël par l’Église, et en outre, certaines personnes perçoivent l’Église, d’une manière ou d’une autre, comme l’accomplissement spirituel des promesses de royaume faites à Israël dans l’Ancien testament.

Cet enseignement porte souvent le nom de « théologie de remplacement » ou de « supercessasionisme ». Selon moi, cet enseignement pose plusieurs problèmes, en commençant par ce que Paul a écrit en Romains 11, versets 1 et 2 :

Je dis donc : Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Loin de là… Dieu n’a point rejeté son peuple, qu’il a connu d’avance.

Je ne suis pas certain comment certaines personnes contournent l’affirmation claire de Paul, à l’effet que Dieu n’a pas remplacé ni rejeté son peuple.

Outre le fait que l’enseignement touchant la théologie de remplacement contredit les paroles de Paul en Romains 11, il y a une raison plus fondamentale de rejeter cette théologie : elle mine la crédibilité de Dieu.

Dieu a fait plusieurs grandes promesses à Israël

Dans l’Ancien Testament, nous trouvons de nombreuses promesses que Dieu a faites à Israël, sur la base des alliances conclues avec les patriarches.

Dieu a dit, qu’un jour, le Messie qui viendra prendra place sur le trône de David (Ésaïe 9. 6, 7) ; le prophète a développé ce thème tout au long de son livre. Quelques chapitres plus loin, il a prédit un règne de justice sur le monde, sous la gouverne d’un descendant du roi David, indubitablement Jésus (Ésaïe 11. 1-5 ; 32. 1). Zacharie a prophétisé qu’un jour le Seigneur Jésus sera « roi sur toute la terre», période où les nations du monde viendront à Jérusalem pour adorer Jésus (Zacharie 14. 9-21).

Par la plume du prophète Jérémie, Dieu a annoncé que tant que le soleil donnera sa lumière et que l’ordre fixe de la lune et des étoiles persistera, Israël sera une nation devant lui (Jérémie 31. 35, 36). Ces versets démontrent clairement qu’il s’agit d’une référence à Israël et à sa capitale Jérusalem.

Au Psaume 105, versets 8 à 11, Dieu ne laisse planer aucun doute quant à la nature éternelle de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob, touchant la terre d’Israël. Alors que la jouissance du pays dépendait de l’obéissance du peuple, la promesse provenait d’une « alliance éternelle », promesse inconditionnelle au moment où Dieu l’a faite à Abraham (Genèse 15. 12-21).

Dieu a fait ces promesses sachant qu’Israël rejetterait Jésus

Dieu savait-il qu’Israël rejetterait son Messie, lorsqu’il a promis que « le Seigneur sera roi sur toute la terre », régnant à partir de Jérusalem (Zacharie 14. 9-21) ? Absolument ! Comment pouvait-il ne pas savoir ?

Deux chapitres plus tôt, le prophète a écrit (12. 10) :

Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un Esprit de grâce et de supplication, et ils se tourneront vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né.

Avant de prédire le règne de Jésus sur toute la terre, Zacharie a prophétisé que le peuple d’Israël se tournera vers le Sauveur qu’ils ont crucifié, avec pleurs et lamentations de repentance (Zacharie 12. 10 – 13. 1).

Prêtez attention ! Après avoir prophétisé qu’Israël serait responsable d’avoir percé le Messie, Dieu, par la plume de Zacharie, a dit qu’un jour le Messie régnerait sur toute la terre (Zacharie 14. 9).

Lorsque Dieu a promis un grand royaume à Israël, il savait que le peuple rejetterait le Messie, rejet qui mènerait ce dernier à la croix. C’est clair d’après Ésaïe 53 et le Psaume 22.

Dieu a fait toutes ses merveilleuses promesses à Israël, tout en sachant très bien que la nation rejetterait son Fils, ce qui mènera ce dernier à la croix.

Dieu est-il revenu sur son alliance avec Israël ?

Si Dieu a rejeté Israël, ou s’il l’a simplement remplacé, cela signifie qu’il l’a fait en dépit du fait qu’il savait au sujet de la croix de Christ, lorsqu’il y est allé de promesses à Israël concernant Son royaume.

Pourquoi Dieu aurait-il couvert l’Ancien Testament de promesses à Israël et pour Son royaume, s’il savait que le peuple rejetterait son Fils, ce qui mènerait à leur rejet de sa part ? Ou, pourquoi aurait-il fait de grandes promesses à Israël, s’il savait qu’il remplacerait ce peuple ? Qu’est-ce que cela démontrerait au sujet du caractère de Dieu ?

Non ! Dieu ne peut jamais revenir sur les promesses faites à Israël. Il n’a pas rejeté son peuple ! Il ne l’a pas remplacé par l’Église ! Faire l’une ou l’autre de ces choses minerait la crédibilité de Dieu et la nature sainte de son Nom.

N’est-ce pas ce que Dieu a proclamé en Ézéchiel 36, versets 22 et 23, comme motif clé pour la restauration d’Israël :

C’est pourquoi dis à la maison d’Israël : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Ce n’est pas à cause de vous que j’agis de la sorte, maison d’Israël ; c’est à cause de mon saint nom, que vous avez profané parmi les nations où vous êtes allés. Je sanctifierai mon grand nom, qui a été profané parmi les nations, que vous avez profané au milieu d’elles. Et les nations sauront que je suis l’Éternel, dit le Seigneur, l’Éternel, quand je serai sanctifié par vous sous leurs yeux.

Dieu a déjà commencé à accomplir sa parole (Ézéchiel 36 et 37). Tout cela démontre son inébranlable amour pour Israël et la sainteté de son Nom, comme un Dieu qui garde son alliance.

Un jour, il restaurera complètement le royaume d’Israël, afin de démontrer qu’il est un Dieu qui tient parole ! Ce même Dieu sera aussi fidèle aux promesses qu’il nous a faites. En tant que ses enfants en Christ, nous avons la pleine assurance en son amour inébranlable !

Dieu sera fidèle à toujours aux promesses faites à Israël, et il le sera quant aux promesses qu’il nous a faites, à nous les saints du Nouveau Testament.

letempsestcourt.org

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